Qui es-tu ?
Dans quelle filière étais-tu au lycée Turgot ?
J’étais en prépa PCSI puis PC.
Selon toi, quel type d’élève étais-tu (le bosseur, le chanceux, l’ambitieux) ?
J’aurai tendance à dire que j’étais la stressée mais plutôt bosseuse.
Que t’a apporté la prépa dans la suite de ton parcours ?
La prépa m’a apporté beaucoup de choses. Tout d’abord, j’ai pu acquérir pas mal de connaissances générales. De plus, grâce à la charge de travail de la prépa, j’ai pu acquérir la capacité d’absorber beaucoup d’informations en peu de temps. J’appelle cela le “mode machine” qui me permet de gérer le stress lorsque j’ai beaucoup de travail d’un seul coup.
Tes stages
Stagiaire Industrialisation – Rédaction des méthodes et standards d’industrialisation
Définis ton métier en trois mots clefs. Pourquoi ?
Le mot qui correspond selon moi à mon métier est la collaboration. En effet, on travaille avec mais aussi pour plusieurs services.
Quelles sont les études et les formations nécessaires pour exercer cette profession ?
Dans mon cas, je n’ai pas réellement un cursus “classique” pour ce type ce métier dans ce secteur (défense).
Travailles-tu seule ou en équipe ?
Je travaille la fois seule et en équipe. Effectivement, j’étais intégrée dans une équipe mais je travaillais seule sur mes sujets. D’un autre côté, en plus de mon équipe, mes sujets demandaient une coordination avec énormément d’acteurs extérieurs à l’équipe.
Un ingénieur Industrialisation, ça gagne combien ?
Entre 35 000 et 40 000 euros brut en moyenne mais cela dépend d’énormément de facteurs.
Quelles sont les possibilités d’évolution ?
Ce type de stage peut mener à des métiers de chargée d’industrialisation, PMO (Project Manager Officer) notamment pour de la gestion de projet d’amélioration.
C’est quoi ta journée type ?
Il n’y a pas vraiment de journée type. En effet, le but est de faire avancer les projets du moment (trouver et contacter les bonnes personnes, trouver et regrouper les données d’entrée pour rédiger les livrables définis).
Les trois qualités à avoir ?
Il faut avoir de l’autonomie, un esprit de synthèse et une pointe de curiosité.
Les compétences indispensables ?
Il faut savoir gérer un projet mais aussi avoir la notion de la gestion de production.
Quelles sont les difficultés inhérentes à ce métier ?
Selon moi, le plus complexe est de devoir mobiliser des interlocuteurs différents (métiers, services, projets), qui ont parfois leurs propres problématiques à eux.
Responsable de projet fabrication PLV
Quelles sont les études et les formations nécessaires pour exercer cette profession ?
Il faut s’orienter vers des formations dirigées vers des gestion de projets, gestion de production ou encore vers l’art graphique.
Travailles-tu seul ou en équipe ?
En étant responsable de projet, on travaille seul sur ses projets mais l’on doit mobiliser plusieurs fournisseurs.
Quelles sont les possibilités d’évolution ?
Il n’y a pas vraiment d’évolution dans le milieu même de la PLV, mais ça amène, par la suite, à des métiers de gestion de projet, gestion de production.
C’est quoi ta journée type ?
La journée type serait de traiter des dossiers de production, lancer les approvisionnements, faire le suivi des fournisseurs et gérer les livraisons.
Les trois qualités à avoir ?
Il faut être rapide, multitâche mais il faut surtout savoir s’adapter
Quelles sont les difficultés inhérentes à ce métier ?
Ce qui est compliqué dans ce métier, c’est à la fois le fait de gérer des fournisseurs à distance mais aussi de gérer des clients différents qui ont leur propre manière de fonctionner sur les livraisons ou encore leurs propres exigences.
Safran Electronics and defense – Stagiaire chargée de qualité
Quelles sont les études et les formations nécessaires pour exercer cette profession ?
Pour pouvoir poursuive dans ce domaine, il faut avoir effectué des études de management de la qualité ou avoir effectué au préalable une formation dans l’aéronautique.
Travailles-tu seul ou en équipe ? Travailles-tu en équipe (cabinet, prestataires…) ?
Ce travail s’effectue en équipe avec les différents ingénieurs du projet.
Quelles sont les possibilités d’évolution ?
Les possibilités d’évolution sont variées dans les grands groupes. Il est tout à fait faisable de passer à un poste de responsable, de changer de service ou même de passer côté production.
C’est quoi ta journée type ?
J’ai travaillé sur un sujet d’analyse d’écart en passage de revue projet. J’ai également participé à la qualification d’un viseur optronique (côté qualité). Ainsi, au sein d’une journée, il faut mettre en place des rapports, relire les fiches de test mais aussi les rapports de qualification.
Les trois qualités à avoir ?
Il faut être patient mais aussi rigoureux.
Les compétences indispensables ?
Il faut avoir des connaissances en management de la qualité mais aussi un peu de connaissance technique car c’est toujours utile dans ce métier.
Quelles sont les difficultés inhérentes à ce métier ?
La qualité n’est pas toujours vu d’un très bon œil. Il faut savoir être patient, savoir communiquer avec les acteurs extérieurs pour faire passer ses idées. Il faut également être conciliant mais aussi faire valoir son point de vue qualité.
Ton parcours
Comment en es-tu arrivée à faire ces stages ?
J’ai fait PCSI/PC a Turgot, puis l’ENSCBP en filière physique chimie. Par la suite, j’ai effectué une spécialisation Conception et Production dans les Industries. J’ai enchainé plusieurs stages qui m’ont permis de construire, plus précisément mon avenir professionnel. J’ai pu découvrir les métiers de l’industrialisation qui m’ont beaucoup plu.
Pourquoi avoir choisi cette branche de métier ?
Les sujets sont variés et les problématiques diverses. Il n’est pas possible de s’ennuyer.
Voulais-tu faire cette profession lors de tes études ? Si oui, cette branche de métier répond-il à tes attentes ?
Pas du tout, je ne la connaissais même pas ! J’ai découvert le milieu de la production en stage ouvrier en première année d’école, et c’était assez évident que c’était ce qui me plaisait.
Ta satisfaction
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ta profession ?
Le fait de pouvoir organiser et planifier la production me plaisait énormément. Les sujets variés et les projets de grandes ampleurs ont fait de ce métier une expérience passionnante.
Que t’apporte ce métier sur le plan personnel ?
Il m’a poussé à approfondir un maximum les sujets dont je m’occupais. Je devais également m’intéresser à tous les détails de ce dernier. Enfin, je devais être appliquée afin de ne rien laisser de côté.
Le mot de la fin ?
Ce n’est pas le parcours le plus important mais plutôt la manière dont on le construit.
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