Alumni D2 2014, Pierre Barnouin étudie à l’ENS Paris-Saclay et Sciences Po pour devenir haut-fonctionnaire. Il revient sur les apports essentiels de la prépa dans la construction de son parcours universitaire.

QUI ES-TU ?

Que fais-tu aujourd’hui ? 

Après 8 ans d’études, je suis encore aujourd’hui étudiant en dernière année à l’ENS Paris-Saclay et au sein du master 2 Politiques Publiques, spécialité administration publique, de Sciences Po Paris.

Quel a été ton parcours pour arriver jusque là ? 

J’ai commencé mes études en 2012 en classe préparatoire D2 à Turgot et j’ai intégré l’ENS Paris-Saclay en 2015 après avoir fait 3 ans de prépa. A l’ENS, j’ai étudié au département Sciences sociales (département D3) pour diversifier le plus possible mon parcours: en effet, ce département me permettait de suivre un cursus à la fois en économie et en sociologie. Après avoir validé une licence d’économie et une licence de sociologie lors de ma première année à l’école, j’ai intégré le master 1 « Sciences économiques et sociales » puis le master 2 recherche « Chargé d’études économiques et sociales » de l’Université Paris 1. Voulant me diriger vers les concours de la fonction publique, j’ai ensuite intégré Sciences Po Paris et son master 1 Politiques Publiques, grâce à la procédure d’admission sur titre de l’ENS.

Pour compléter mes études, j’ai effectué différents stages en administration publique (ambassade, préfecture), en association (Croix-Rouge française) mais également dans le secteur privé (département des relations institutionnelles de l’armateur français CMA CGM).

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Pourquoi avoir choisi cette activité ?

Lors de mon arrivée en prépa, j’étais très attiré par la recherche en économie et mon objectif premier était de faire une thèse. Mais en arrivant à l’ENS et en commençant à faire des stages, notamment en administration, je me suis rendu compte que les postes dans la haute fonction publique pouvaient combiner un haut degré d’expertise (notamment en économie) et une certaine proximité avec la décision publique, chose qui manquait à un travail de maître de conférences à l’université ou de chercheur par exemple. J’ai donc décidé de m’orienter davantage vers l’administration publique.

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ce que tu fais aujourd’hui ? 

Le grand atout de Sciences Po, et surtout du master Politiques Publiques, c’est sa pluridisciplinarité. Je peux aujourd’hui compléter mes connaissances acquises en économie et en maths à la prépa et à l’ENS avec des cours de droit public, de questions sociales ou encore de relations internationales… C’est très enrichissant, surtout pour les personnes comme moi qui n’arrivent pas à se résoudre à se spécialiser.

De quoi es-tu le plus fier ? 

D’avoir réussi à me motiver pour une troisième année de prépa alors que j’étais déjà très fatigué des deux premières années. 🙂

LA PRÉPA ENS D2

Pourquoi avais-tu choisi la prépa ENS D2 ?

J’ai choisi cette filière initialement pour devenir chercheur en économie. Cette matière me passionnait lorsque j’étais au lycée et la prépa D2 me paraissait le meilleur moyen de devenir chercheur.

Qu’est-ce que la prépa t’a apporté pour la suite de ton parcours ?

La prépa apporte surtout une méthode de travail et permet de ne plus être surpris par le niveau de difficulté des formations qu’on peut connaître après. De plus, la double formation au lycée et à la fac offerte par les prépa D1 et D2 prépare les étudiants à devenir totalement autonomes et à se former par eux-mêmes s’ils choisissent des formations post-prépa éloignées de leur matière d’origine.

Quel est ton conseil pour les étudiants actuels ? 

Je leur conseillerais de ne surtout pas abandonner les matières où ils sont le plus en difficulté. De plus, il est important de bien se renseigner sur l’ensemble des formations possibles après la prépa : les débouchés sont nombreux, que ce soit pour les D1 et les D2, et ces CPGE sont vraiment un atout pour réussir dans n’importe quelle formation.

LE MOT DE LA FIN

Une anecdote sur la prépa, tes stages, tes jobs ?

J’ai été classé 47ème sur 49 au premier devoir de maths de la prépa. Je me suis ensuite accroché lors des 3 années qui ont suivi et mes résultats dans cette matière n’ont réellement décollé qu’en cube, c’est long… :). Donc vraiment, ne lâchez pas !

Vous souhaitez prendre contact avec Pierre Barnouin ? Rendez-vous sur l’annuaire Turgot Alumni 2019-2020 !

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