Alumni D2 2013, Alexandre Robin a co-fondé le BDENS. Après son parcours au Lycée Turgot, il a étudié les RH au CELSA – Sorbonne Université et a appris le code. Il revient sur son parcours.
QUI ES-TU ?
Que fais-tu aujourd’hui ?
Je suis « Technology Coordination Manager » à Ubisoft. Je travaille au siège de la production de nos jeux et si je devais résumer mon métier, je dirais que mon rôle est de m’assurer que toutes les informations stratégiques sur les sujets technologiques arrivent à la bonne personne au bon moment.
Quel a été ton parcours pour arriver jusque là ?
J’ai vite compris pendant la première année de prépa que l’ENS ne serait pas pour moi et un accident en début de 2ème année m’a poussé à me concentrer sur un seul concours. Après avoir fait le tour des options, je me suis rendu compte que le CELSA était une école qui pouvait me convenir. J’ai donc décidé de le passer, en gestion des organisations. Je me suis donc rapidement spécialisé en RH et en parallèle, par pur plaisir en tant que technophile, je me suis formé au code en autodidacte. Au cours de mon parcours, j’ai été en stage / alternance à Ubisoft où j’ai pu faire du recrutement, des rh généralistes puis j’ai fait un peu de conseil à Deloitte avant de revenir à Ubi pour travailler à l’IT, sur les systèmes d’information RH, avant de rejoindre mon poste actuel.
Pourquoi avoir choisi cette activité ?
Je voulais travailler dans les jeux vidéo, Ubisoft est le plus gros acteur en France pour le faire et mon parcours s’est fait assez logiquement compte tenu de mes expériences et compétences. Le plus dur fut d’intégrer cet univers, mais il m’a suffit d’en parler, d’un peu de patience et beaucoup de persévérance, le reste se fait tout seul ahah.
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ce que tu fais aujourd’hui ?
Je suis au contact de gens passionnants et passionnés qui ont contribué aux jeux de mon enfance (et de ma prépa :-)). J’ai la chance de travailler au quotidien avec le top management d’Ubisoft et des profils très expérimentés auprès desquels j’apprends tous les jours. Plus largement, je travaille sur des sujets super intéressants (VR, Nouvelles génération de consoles, nouveaux jeux) et j’ai le sentiment de le faire au détriment de personne d’autre. 🙂
De quoi es-tu le plus fier ?
D’avoir persévéré et d’avoir su être confiant sur mes capacités à atteindre mes objectifs. Il y a bientôt 10 ans, parler du CELSA à Turgot était un peu étrange, alors parler du CELSA pour intégrer ensuite une entreprise de jeu vidéo, fallait s’accrocher ! Aujourd’hui je réalise mon rêve d’enfant tous les matins en me levant !
LA PRÉPA ENS D2
Pourquoi avais-tu choisi la prépa ENS D2 ?
Je ne vais pas vous le cacher, j’étais un peu perdu en post-bac et je suis venu à Turgot sans savoir ce qu’était l’ENS ! Ce n’était pas du tout mon univers ! Personne dans ma famille ne le connaissait, et je me souviens que lorsque mes parents m’ont déposé dans mon appartement à Paris avant de repartir pour le Sud Ouest, je me suis longtemps demandé : « Et maintenant ? ». Puis tout s’est fait naturellement.
Qu’est-ce que la prépa t’a apporté pour la suite de ton parcours ?
Adaptabilité, capacité à travailler beaucoup en peu de temps, une bonne dose d’impro et de confiance en soi aussi tout en ayant conscience de mes limites. Ça apprend à relativiser aussi. Niveau méthodo : poser une réflexion, prendre du recul, et un bon bagage de culture G que je n’avais pas avant. C’est aussi en prépa que j’ai pu me découvrir politiquement, de part les personnes que j’ai pu côtoyer, les débats que j’ai pu y avoir et les outils enseignés en cours pour comprendre l’actualité et l’économie.
Quel est ton conseil pour les étudiants actuels ?
2 à 3 ans ne définiront jamais qui vous êtes ou ce que vous pouvez / voulez faire. Profitez un maximum de votre prépa, c’est le meilleur moyen de ne pas la subir. Et soyez curieux, il y a peut-être des opportunités faites pour vous en dehors des sentiers battus.
LE MOT DE LA FIN
Une anecdote sur la prépa, tes stages, tes jobs ?
On a monté avec Clémence Pougué Biyong et Elie Grossard le BDENS des élèves de Turgot et ce fut une belle aventure qui m’a servi dans mes recherches de stages ensuite ! Comme quoi, il n’y a rien d’anodin, et tant que l’on fait les choses de manières honnêtes tout est utile. Je suis fier de voir aujourd’hui l’évolution d’une initiative qui nous tenait à cœur à l’époque et de voir des initiatives comme Turgot Alumni arriver !
Vous souhaitez prendre contact avec Alexandre Robin ? Rendez-vous sur l’annuaire Turgot Alumni 2019-2020 !