Alumni D2 2018, Romain Deng-Gueret est actuellement étudiant au Magistère d’économie de Paris 1. Très investi dans le milieu associatif, il raconte ses engagements et son expérience de la prépa.
QUI ES-TU ?
Que fais-tu aujourd’hui ?
Pour parler en termes d’études je suis actuellement étudiant en première année du magistère d’économie de Paris 1 après deux années de CPGE ENS D2 au Lycée Turgot.
Mais je suis aussi bénévole à l’association SurfRider Foundation qui lutte pour la protection des océans. J’ai été sensibilisé cet été à cette problématique qui depuis m’habite et dicte presque chacun de mes gestes. J’aimerais me tourner vers une carrière de préservation de l’environnement avec dans l’idéal une place chez SurfRider.
J’aime en effet les sports de glisse (snowboard, surf en particulier) et les arts martiaux. C’est pourquoi travailler pour une telle association serait juste incroyable car la plupart des postes sont sur le littoral (étranger ou français) et représentent des valeurs que je partage et auxquelles je m’identifie.
Peux-tu nous présenter ton activité ?
Je vais vous parler de mon rôle de bénévole chez l’association SurfRider Foundation à l’Antenne de Paris (et non de mon job à temps partiel à côté).
C’est une association née dans les Années 80 aux États Unis, elle a été créée par des surfers qui déjà étaient fatigués de voir leur spot préféré pollué par les déchets. Elle s’est ensuite exportée en France à Biarritz en 1990 et est aujourd’hui présente dans 11 pays d’Europe. Chaque antenne fonctionne différemment. L’antenne de Paris a un « bureau » constitué de membres permanents mais il n’y a pas de chef à proprement parler. En effet, si nous avons un projet, le bureau nous donne la liberté de le diriger à condition qu’il ait été approuvé. Il y a également des actions bénévoles récurrentes ouvertes aux membres et à tous. L’antenne parisienne se concentre sur des actions de sensibilisation en école (primaire collège lycée et université cette année). Une question logique vient : pourquoi ? Et bien parce que 80% des déchets retrouvés dans les océans proviennent justement de la « terre » d’où le besoin d’agir. L’équipe y est vraiment sympa en plus. Être bénévole SurfRider c’est donc agir en tant que citoyen avec des responsabilités en menant des actions concrètes dans un cadre vraiment cool.
Quel a été ton parcours pour arriver jusque là ?
J’ai fais un Bac ES au lycée les francs Bourgeois et ai tenté l’entrée au Collège Universitaire de SciencesPo que je n’ai pas eu. J’ai donc intégré le lycée Turgot en D2 et ai tenté l’ENS que je n’ai pas eu non plus.
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ce que tu fais aujourd’hui ?
Le temps libre ! Pendant la prepa, pour ma part, tout s’organisait autour des cours et des révisions.
Aujourd’hui, c’est presque l’inverse je fais beaucoup plus d’activités à côté et elles ne gravitent plus autour des révisions.
Je donne donc beaucoup de temps à l’association SurfRider (au moins une action par mois). C’est vraiment une aventure que je ne regrette pas.
De quoi es-tu le plus fier ?
La réponse sera peut-être différente dans quelques années. Je vais répondre pour aujourd’hui donc. Sans aucun doute, avoir franchi cette porte de la Maison de l’Europe le 16 septembre, jour de la réunion d’information SurfRider, qui a fait débuter cette très belle expérience et aventure.
LA PRÉPA ENS D2
Pourquoi avais-tu choisi la prépa ENS D2 ?
Avant d’intégrer la CPGE, voire avant de l’achever, je comptais me tourner vers l’enseignement et la recherche en économie. D’où le choix pour la D2 qui menait directement à l’ENS Cachan. Lorsqu’elle s’est achevée, j’ai commencé à émettre des doutes sur ce projet. Doutes qui se sont transformés durant l’été post-prépa puisque j’ai été convaincu de ne plus vouloir me tourner vers l’enseignement et la recherche à partir de ce moment. Les souvenirs de l’intervention de Jean, un ancien Turgotin qui dirige maintenant Punchie, n’ont fait que renforcer ceci.
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Qu’est-ce que la prépa t’a apporté pour la suite de ton parcours ?
Il y a un avant et un après prepa.
La prepa m’a beaucoup apporté académiquement. Dire le contraire serait mentir. J’ai développé la curiosité qu’on a déjà en sortant du lycée.
On y apprend à être très efficace. J’ai un solide bagage en économie également. Au niveau des réflexes je ne sais pas trop car le propre du réflexe est qu’il devient naturel donc de moi-même je ne saurai pas répondre. Quant au regard sur le monde et bien je ne voyais pas car je travaillais le concours constamment. Non je rigole. J’avais une vision très « académique » du monde : tel diplôme me donnera accès à tel métier etc… Cette année ce regard me semble complètement différent car je travaille des compétences autres que le diplôme tout en gardant celles de prépa.
Quel est ton conseil pour les étudiants actuels ?
Continuez de travailler et trouvez un moyen de profiter de votre quotidien chaque jour.
LE MOT DE LA FIN
Une anecdote sur la prépa ? Tes stages ? Tes jobs ?
Le hasard fait bien les choses. De toutes les demandes de temps partiels que j’ai demandé une seule m’a répondu et accepté : celle que j’ai remplie par hasard !
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